La position du Député reste la même
Il doit se poser ces questions des habitants, des agents, des travailleurs
Comment justifier qu’un passe sanitaire permette ? :
– De discriminer à l’embauche, de suspendre le salaire ou de licencier des salarié·e·s, en CDD ou précaires, parce qu’ils·elles ne sont pas vacciné·e·s ?
– De refuser des patient·e·s (non urgent) dans les hôpitaux pour la même raison ?
– D’instaurer un contrôle et une surveillance généralisés sur la population et de diviser la population entre vacciné·e·s et non vacciné·e·s ?
» C’est bien l’employeur qui est responsable devant la loi, « de la santé et de la sécurité des salariés dans son entreprise. » Cette obligation est affirmée dans la loi du 13 juillet 1983 Titre 1 du statut de la fonction publique à l’article 23 qui établit que « les conditions d’hygiène et de sécurité de nature à préserver leur santé et leur intégrité physique sont assurées aux fonctionnaires durant leur travail » et par le décret n°85-603 du 10 juin 1985 dans son article 2-1 « les employeurs sont chargées de veiller à la sécurité et à la protection de la santé des salarié.es placé.es sous leur autorité »
Or la charge virale d’un non vacciné ou d’un vacciné (complet) pour la variant D est la même selon une dernière étude américaine… Ainsi les deux sont contaminant à égalité..
Le « passe sanitaire » représente une régression considérable sur le plan éthique et sociétal :
il s’agit d’une rupture du secret médical et d’une discrimination sur des données médicales extrêmement grave !!!
Peut-on accepter que la casse de l’hôpital public continue ?
Que la crise soit payée, non pas par les multinationales et les plus riches qui en ont profité, mais par tous les autres, notamment les travailleur·euse·s, les jeunes, les chômeur·euse·s, les retraité·e·s … ?
Une vaccination large et massive est nécessaire pour combattre la pandémie, ainsi qu’une autre politique, juste et démocratique.